Pour réaliser des économies d énergie, la priorité passe, entre-autres solutions, par l’isolation. Certains logements se révèlent en effet de véritables "passoires thermiques" ! Votre logement est mal isolé ? Procéder à des travaux d isolation est la première chose à faire pour baisser durablement votre consommation énergétique tout en améliorant votre confort. D'autres solutions sont également envisageables. Voici 5 conseils pour profiter d’un habitat moins énergivore.
Isolation des combles
La chaleur s’échappe par le toit. Il est prouvé qu’une toiture pas ou mal isolée génère jusqu’à 30% de surconsommation énergétique. La solution pour économiser sur votre facture consiste à procéder à l’isolation de vos combles.
L’isolation de combles aménageables
En procédant à l’
isolation combles aménageables, comme vous le découvrirez sur
"quelleenergie.fr", vous empêchez les déperditions de chaleur et bénéficiez par la même occasion d’une surface habitable supplémentaire. En procédant à des
travaux de rénovation énergétique dans cette partie de l’habitat vous disposez en effet d’une pièce idéale pour télétravailler, pour stocker les jeux de vos enfants qui s’amuseront en toute tranquillité ou pour recevoir confortablement vos amis. Pour pallier les déperditions thermiques par l’isolation de vos combles aménageables la solution consiste à poser des panneaux semi-rigides ou des rouleaux d'isolant sur les parois de vos combles en deux couches. La première couche se place entre les chevrons. La seconde couche est, elle, munie d'un pare-vapeur.
L’isolation de combles perdus
Si la hauteur sous toiture est insuffisante ou si la forme de la charpente (notamment en W) empêche d’aménager les combles on parle alors de "combles perdus". Même s’ils ne sont pas aménageables, des combles mal isolés sont tout autant énergivores que des combles aménageables. Pour réaliser ces
travaux d isolation on utilise couramment la technique du soufflage. Elle consiste à projeter directement et en vrac, un isolant sur le plancher. Cette opération nécessite l'utilisation d'une machine, une cardeuse ou une souffleuse, qui broie d'abord l'isolant en flocons puis l’injecte dans vos combles.
L’isolation des murs par l’extérieur
Des murs extérieurs mal isolés sont responsables de 20 à 25% de surconsommation énergétique. Les ponts thermiques représentent aussi les points faibles de l’isolation et la cause de déperditions de chaleur. Les ponts thermiques contribuent en effet à refroidir les murs et à diminuer la température ressentie dans votre habitat. En laissant passer l’humidité, les murs et les ponts thermiques deviennent la cause de la dégradation à la longue du logement et rendent le chauffage beaucoup moins efficace. Ainsi un mur mal ou non isolé ainsi qu'une mauvaise jonction entre les murs et le plancher, les murs ou le balcon peuvent constituer des fuites thermiques. La technique la plus utilisée pour procéder à une isolation thermique par l'extérieur (ITE) consiste à poser des panneaux rigides d’isolant sur l’intégralité de la façade. Les plaques sont collées ou fixées par des chevilles sur les murs extérieurs, puis recouvertes d'un sous enduit armé sur lequel est appliqué un revêtement de finition. Il existe aussi une autre technique, celle de la pose d'un bardage (comme le bardage bois) qui consiste à recouvrir entièrement la façade d'un habillage. Si le règlement d'urbanisme de votre commune ne s'y oppose pas, vous profiterez, grâce à cette technique d'isolation par bardage, d'une maison parfaitement isolée et d'un esthétisme qui embellira votre bien.
Remplacer des fenêtres par du double vitrage
Des fenêtres peu performantes génèrent jusqu’à 15 % de surconsommation énergétique. En remplaçant vos fenêtres à vitrage simple par du double (voire du triple vitrage) vous limiterez les déperditions de chaleur par les fenêtres d’au moins 40 %. Le double vitrage consiste en un ensemble de deux vitres séparées par une lame d’air ou de gaz. Ce procédé aide à ralentir la transmission de chaleur et donc à limiter les déperditions thermiques. Ses performances sont évaluées grâce au coefficient de transmission thermique qui doit être le plus petit possible pour une efficacité maximale. L’isolation se mesure donc par le coefficient Ug. Pour mieux comprendre et vous guider dans votre choix de double vitrage, on peut dire qu’une fenêtre à simple vitrage présente une valeur de 6.8 Ug tandis que celle en double vitrage est de 2.8. Plus la valeur Ug est basse, plus l’isolation est performante et permet de conserver la chaleur dans la pièce. L’installation de fenêtres à double vitrage participe aussi à éliminer la condensation qui survient quand l’air chaud et humide de l’intérieur touche la vitre froide. Le double vitrage, qui aide à maintenir la vitre intérieure à température ambiante, éradique ce problème. En conséquence, la pose de double vitrage pallie aux déperditions de chaleur entraînant de fait des économies d’énergie générées par la baisse significative de la facture.
Opter pour un système de chauffage plus efficace
Une fois ces
travaux de rénovation achevés, vous pouvez envisager le remplacement de votre chauffage pour un système plus performant. C’est le moment d’opter par exemple pour une chaudière gaz à condensation, une chaudière à bois, une pompe à chaleur ou un système combinant le solaire. Les nouveaux radiateurs à inertie assurent aussi une excellente efficacité énergétique. La pompe à chaleur reste également une solution particulièrement rentable et performante qui permet d’allier un chauffage économique à un chauffage écologique. Il existe deux familles de pompes à chaleur, les PAC aérothermiques (air/eau et air/air) et les PAC géothermiques. Bon nombre de travaux ou l'achat d'un chauffage plus efficient peuvent vous donner droit à des aides financières dans le cadre de la promotion de la rénovation énergétique. Il s'agit notamment de dispositifs tels que Ma Prime Renov, primes CEE, prime Effy, prime coup de pouce, Eco prêt à taux zéro (PTZ), TVA à 5.5 %…